Conclusion : repenser l’évaluation, sans renier l’écrit
L’évaluation par écrit reste aujourd’hui le moyen le plus utilisé, et elle conserve toute sa légitimité. Elle permet d’analyser une pensée structurée, de poser une réflexion dans le temps, et de répondre à de nombreux objectifs pédagogiques. Il ne s’agit donc pas de l’abandonner, ni de la dénigrer.
Mais face aux transformations profondes du monde éducatif, notamment l’usage croissant de l’IA, il devient nécessaire d’explorer d’autres voies. Raisonnement, autonomie, coopération : ces compétences essentielles peuvent aussi être évaluées autrement, avec des approches plus ancrées dans l’action, la réflexion personnelle ou le collectif.
Les solutions testées lors de notre atelier montrent qu’il est possible de construire des dispositifs plus variés, plus vivants, et plus proches des réalités professionnelles. Oui, cela demande du temps, des moyens, de l’expérimentation. Mais c’est aussi une opportunité pour enrichir nos pratiques, mieux accompagner les apprenants, et donner du sens à l’évaluation.
Réinventer ne veut pas dire remplacer, mais compléter et ouvrir des perspectives vers une évaluation plus juste, plus formative, et plus humaine.